Dylith Lukei
Messages : 46 Date d'inscription : 29/11/2011
| Sujet: Dylith ♦ How much can you know about yourself if you've never been in a fight ? Mar 29 Nov - 20:33 | |
| Dylith Lukei Feat. Miyavi.
« I'm free in all the ways that you are not. Do not fuck with us. »
19 ans ▬ 1er novembre 2029 ▬ ruines d'Osaka Célibataire ▬ Visdom ▬ Attaquant polyvalent.
CARACTÈRE & POUVOIR
Mon caractère ... Je suis presque fou, je crois. Je suis légèrement névrosé parfois. Arrogant. Sadique. Impatient aussi. Je ris du mal car il ne me touche pas. D'ailleurs, je ne connais pas le bien, ni le mal, on ne me l'a jamais appris, je ne m'y suis jamais intéressé. En soit, je ne me suis jamais intéressé à grand chose, je n'en ai jamais eu l'occasion. La seule chose qui compte vraiment, c'est Hystan. Et malgré tous mes défauts, et mon attitude, je ferai tout pour mon frère.
Mon pouvoir c'est ... Une immense partie de moi. Ma rage, mon âme. Je crois au fond que c'est avec ça qu'on le forme. Je contrôle le sang & j'émets des hormones ... Particulières. Par le simple travail de la pensée, je peux contrôler la totalité du sang d'un corps à distance, pouvant l'utiliser à différents escients : je peux provoquer une hémorragie, faire jaillir le sang, accélérer une cicatrisation, accélérer le pouls ... Pour mes hormones, elles sont spéciales ... A chaque contact direct avec la peau d'une personne, elle se retrouve fascinée, une fascination soumise, qui me permet le plus souvent d'obtenir ce que je désire.
Mais ce dernier pouvoir, je ne l'utilise que très rarement. Mon jumeau lui, l'utilise pleinement. Je suis plus l'attaquant, le tueur. Il est celui qui fait les choses en douceur. Il est le stratège, je suis le prédateur.
HISTOIRE
Childhood. Mon plus vieux souvenir remonte à mes 6 ans. Nous étions enfermés, mon frère et moi, depuis déjà 4 ans, sans voir la lumière du jour une seule fois. Il était légèrement plus petit que moi, mais en dehors de ça, nous étions similaires, aussi jumeaux que nous ne pourrions jamais l'être. Il tentait en vain de s'exprimer : l'absence d'adultes, de vie, pour nous apprendre à échanger des paroles, était un fardeau, mais nous nous comprenions. Nous n'avions pas besoin d'eux pour vivre, ni pour survivre. Nous nous avions, et c'était bien suffisant. Je lui avais attrapé la main doucement et l'avais serrée dans la mienne. Nous n'avions jamais eu de nom : notre mère étant morte à notre naissance, et notre père ayant fuit face à nous, nous n'avions jamais hérité d'une identité. Alors, ce jour-là, comme un besoin, une nécessité, nous avions décidé de nous en créer une, à nous. En nous créant une identité, nous nous créions un monde autre que cette pièce sale, sombre et froide. Mes longs cheveux noirs encadraient mon visage sale lorsque je prononçais son prénom, celui que je voulais pour lui, celui qui me paressait si naturel, ces sons qui semblaient résonner avec son être. Hystan. J'avais grogné en l'entendant prononcer celui qui serait le mien. Dylith. Sombre, froid, violent. Comme moi.
Powerfull. Je lève la main, doucement, contre la porte. Je sais que le garde est de l'autre côté. Il est silencieux, la respiration calme. Peut-être dort-il. Dans tous les cas, il ne va pas connaître ce calme longtemps. Hystan a faim, j'ai faim. Et il refuse de répondre à nos appels incessants, acharnés, désespérés. Il devait donc être puni, comme à chaque fois qu'on nous punissait pour ne pas avoir fait ce qu'il fallait. Fermant les yeux, la mâchoire crispée, je me concentre. Alors, je sens le flux de son sang, chaque goutte, chaque veine, ses artères, son pouls. Il pulse dans ma tête, son coeur qui bat régulièrement, son sang qui lui laisse la vie. Je grave cette impression dans ma mémoire, celle de pouvoir, de puissance, et alors que je ferme le poing violement, tout explose, implose, s'échappe. Je sens l'odeur du fer envahir la pièce et j'entend le corps de l'autre côté du panneau de métal qui s'effondre en gargouillant. J'ai gagné. Mais à quel prix ?
Until we die. J'ai mal. Les chaînes qui me lient les chevilles torturent ma peau à chaque mouvement, mes mains accrochés au froid mur de béton nouvellement coulé sont glacées, bleutées, douloureuses. Je ne peux pas crier, je ne peux pas gémir, au moindre raclement de gorge, j'ai l'impression que mon être s'écroule. L'estomac gronde et me tiraille mais je ne peux pas le calmer, la nourriture m'a été trop longtemps retirée. Je reste immobile et je contemple l'Horreur, ce que j'ai provoqué, ce dont je suis responsable. Mon frère, ensanglanté, prostré au sol, les mains sur le ventre, tentant tant bien que mal de se soigner, convulsant. Hystan avait été torturé pour mon entêtement, pour le meutre du garde que j'avais commis quelques heures plus tôt. Il tentait d'utiliser son pouvoir pour forcer son sang à rester en lui, à réparer les dégats, à l'empêcher de mourir. Mais la douleur embrumait son esprit, et je le sentais lutter douloureusement pour ne pas perdre le contrôle.
Death Point. Ils hurlent, ils grondent, violents, désespérés, apeurés. La main d'Hystan enfouie dans la mienne est la seule source de calme aux alentours, alors que nous courrons dans les longs couloirs du camp. La pierre froide de ces lieux nous est inconnue, c'est la première fois que nous sortons de notre cellule, et mes yeux me brûlent alors que je dévore chaque image du regard. Je vois ma peau pâle luire sous la lumière alors que je n'ai connu la plupart du temps que ténèbres et obscurité. Nous sommes perdus, et le clan est déjà au courant de notre fuite. Alors ils sortent les armes, ils les brandissent, et ils meurent. Trois cadavres jonchent déjà mon chemin, mais la mort était sous doute pour eux plus douce que ce que j'aurais pu leur faire d'autre. Hystan a soutiré des informations de l'un d'entre eux avant que je ne l'achève, et nous courrons à en perdre haleine vers l'issue de ce campement lugubre. J'entend les cris des enfants, les hurlements de douleur et de désespoir de ceux qui, comme nous quelques minutes avant, sont enfermés dans leurs cellules. Nous ne pouvons rien faire, nous n'avons pas le temps. Et mon seul but est Hystan. Sauver Hystan. Que mon frère arrête de payer pour le monstre que je suis.
Final cross. Il part. Je le vois de dos, qui s'en va, me laissant seul. Ou plutôt, partant seul. Mon frère n'a pas décidé de me suivre. Il part pour cette école en Ecosse dont tout le monde parle. Mais que va-t-il y faire ? On ne peut plus rien pour nous, c'est peine perdue. Mais il veut découvrir. Peut-être a-t-il raison. En soit, c'est également mon cas. Sauf que je veux découvrir l'autre côté de l'histoire, je veux découvrir la bataille pour le pouvoir par le mal, je veux être au coeur d'un clan, je veux m'imposer. Je gagnerai le respect de leur chef, il se soumettra à moi. Je veux le pouvoir de la liberté, celle de n'avoir à suivre aucune règle. Et mon pouvoir, celui que je me suis créé, c'est lui qui me le permettra. J'en suis persuadé. Alors je relève la tête, j'inspire, et je tourne le dos à mon frère. Qu'il aille rejoindre son école, encore une prison. Je vais ceuillir ma liberté du bout des doigts, et je vais la ceuillir à Visdom.
Can you feel it ? It's burlesque. Je soulève lentement mes cheveux sur ma nuque, j'humidifis mes lèvres et je me tourne lentement, jouant de mes hanches, alors que le lacet de cuir que j'avais dans la main se faufile presque naturellement autour de mes cheveux, mes mains habiles l'enroulant, le nouant, et laissant tomber la masse de cheveux qui me dérange depuis que je suis sortis de la douche. J'ai encore des gouttes d'eau éparses sur le torse, coulant le long de mes nombreux tatouages, mais le tissu de mon pantalon les absorbe une à une, ne laissant apparaître que des traînées humides sur ma peau d'albatre. J'attrape le maquillage que j'ai réussis à me procurer et je peint lentement, avec application, mes yeux, avant d'enfoncer rapidement dans la chair sous ma lèvre ce piercing que je me suis habitué à faire tourner à n'importe quel moment. Alors je me tourne enfin vers lui et je lève la main sur sa joue, la frôlant seulement, provoquant ses frissons.
- Dylan, je sors aujourd'hui. N'oublis pas de me laisser tranquille.
J'ai besoin de lui faire des piqures de rappel de temps en temps, mais je sais très bien qu'il n'est plus maître de lui. Enfin, il l'est, sauf me concernant. Il m'aurait enfermé, torturé et étudié, si je n'avais pas directement exercé mon pouvoir sur lui. De toute manière, il aurait résisté, ce jour-là, je l'aurais tué.
WHO ARE YOU ? | Prénom : Melody Age : 19 ans. Nombre moyen de mots par rp : en moyenne 900. Présence (environ) : 7/7 j Crédits que tu as utilisé : Tumbl & Lani Et Child Prey, t'en penses quoi ? : Héhé 8D Tu as d'autres comptes ? : Héhé ² XD. T'as lu le règlement ? : Lu, relu, re-relu ! Alors le mot de pass c'est ... ?: Validé par Whisper ! Autre chose à ajouter ? : Au boulot ! [/justify] |
Fiche par NUTELLA sur Twi-Art.
Dernière édition par Dylith Lukei le Mer 30 Nov - 20:24, édité 3 fois |
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